24/08/2009

Le N°1 du rap Tunisien : BALTI


Balti : 29 ans (10 avril 1980), célibataire, originaire de la Médina ( la Kasba ).
Rappeur, compositeur, auteur et MC.
Parcours : Ancien membre du groupe "Wled Bled" .

A sorti un album solo non officiel en 2003 qui l'a fait connaitre dans le milieux Hip-hop tunisiens.
A travaillé sue la bande son du film "Le Prince" de Mouhamed Zran en composant et interprétant 3 titres dans le film + le générique fin. S'est produit plusieurs fois sur scéne avec des artistes International ( Rohff, Tandem, FactorX, Sinik, Diam's, Amel Bent, Sniper, Nadia, Willy Denzey mais surtout la premiére partie du concert de Methodman et Redman en Allemagne). Fondateur et membre de son actuel groupe X-Tension qui viennent de sortir leurs premier Album officiellement produit par "AD Production" en Tunisie 2006. L'album est intitulé "Notre Monde en Vrai"

Balti en pleine composition.



La musique de mon groupe se base sur trois trois styles différents mais complémentaires : le Rap, le Ragga et le R'N'B, avec des sons a mi-parcours entre l'occidental et l'oriental. Notre mot d'ordre : l'originalité. Et puis, pour X-Teansion, l'un des principes et de chanter "clean" , pas de paroles déplacées, pas de mots obscénes, c'est donc une musique que l'on pourrait prsque écouter en famille. D'ailleurs, l'un des souhaits du groupe est de voir en Tunisie s'élargir le champ des adeptes de ce genre de musique, de lui retirer de lui retirer la mauvaise image que certains lui ont donnée.

23/08/2009

Dr DRE




André Romelle Young, alias Dr. Dre ou Dre, est un producteur, rappeur, acteur, musicien et est aussi un ancien DJ américain né le 18 février 1965 à Compton, banlieue de Los Angeles en Californie. Il est le fils d'une mère d'origine haïtienne et d'un père afro-américain. Il a largement contribué à populariser le Gangsta rap, sa ville natale Compton et la culture hip-hop californienne en général. Il a produit une multitude d'artistes comme Snoop Dogg, Eminem, The Game, Lil Wayne, Mary J. Blige, les Pussycat Dolls, ou le pianiste Burt Bacharach, à travers les deux labels Death Row Records et Aftermath Entertainment. Il est considéré par certains artistes tels que Nas et 50 cent comme le plus grand producteur de hip hop de tous les temps Il a été le premier producteur de hip-hop à recevoir un Grammy Award comme producteur de l'année en 2000 Dr Dre est aussi le créateur du G-Funk. Il a vendu plus de 47 millions d'albums dans sa carrière solo.



Biographie





Son enfance



Premier enfant de Verna et Théodore Young, Dr Dre est né André Romelle Young le 18 février 1965, lorsque sa mère était âgée de 16 ans. Très rapidement ses parents lui donnèrent une petite sœur du nom de Mona Lisa Young. Le deuxième prénom de André, « Romelle », fût choisi par son père en référence au groupe amateur de R&B "Romells". En 1968, ses parents se séparent alors qu'il n'a que trois ans. Sa mère aura trois autres enfants avec Curtis Crayon : deux fils nommés Jérôme (décédé peu de temps après sa naissance) et Tyree (décédé lors d'un règlement de compte) et une fille Shaméka. Plus tard sa mère se mariera avec Warren Griffin, dont elle aura quatre autres enfants, trois filles, et un garçon nommé Warren Griffin Jr (Warren G). En 1979, il intègre la Centennial High School, à Compton mais en raison de mauvaises notes et d'absences non justifiées, il sera transféré à Frémont High School. André tente ensuite de s'inscrire à la Northrop Aviation Company mais en vain. Par la suite, il rencontre Lisa Johnson avec qui il aura une relation amoureuse et qui lui donnera son premier enfant, Curtis, né le 15 décembre 1981.





World Class Wreckin Cru'



À 17 ans, après que sa mère lui a offert une platine de Dj, il devient DJ dans le club "The Eve AfterDark", il prend alors le pseudonyme « Dr J », en référence à son joueur de basket favori, Julius Erving. Au club, il rencontre son futur acolyte à la production, Antoine Carraby (Dj Yella). Peu de temps après il change son nom en Dr Dre, un mélange de son prénom et celui de Dr J, se référant à lui-même comme le "Master of Mixology". En 1984, il intègre, en compagnie de Dj Yella et de sa sœur, Mona Lisa, le groupe électro-hop World Class wreckin' Cru.Ses fréquentes absences de l'école mirent en péril sa position en tant que plongeur de son équipe de natation. Après sa deuxième année de lycée, il fréquente l'école des adultes de Chester High School à Compton, en suivant les exigences de sa mère pour lui obtenir un emploi ou pour poursuivre ses études. Après une brève participation à la radio du lycée, il abandonne pour de bon les cours pour pouvoir se concentrer sur la réalisation des compilations du groupe. Par la suite il commence à produire un grand nombre d'artistes de la scène locale : Ice-T, Coolio ainsi que le groupe CIA (le premier groupe de Ice Cube).





NWA



En 1986, Dr Dre et Ice Cube collaborent ensemble pour enregistrer des chansons pour Ruthless Records, un label de rap local fondé par le rappeur et dealer Eric Wright Eazy-E et son manager Jerry Heller. Par la suite Eazy-E invite Dr Dre, Ice cube, Dj Yella et Michel'le (petite amie de Dr Dre) à signer sur son label. C'est ainsi que se forme le groupe NWA, composé de Eazy-E, Dr Dre, Ice Cube, Mc Ren, Dj Yella et Arabian Prince. L'année suivante, ils sortent en guise de premier album, une compilation N.W.A. and the Posse réunissant le groupe à d'autres artistes de la scène local (The Fila Fresh Crew, Dr Rock, Ron-De-Vu, Fresh K). 1988, sort Straight outta Compton, à sa sortie le disque connut une vive controverse notamment à cause du titre "Fuck tha police" où le groupe dénonce le racisme et la violence des forces de l'ordre de Los Angeles. Tous les thèmes sont abordés : la violences des gangs ("Gangsta, Gangsta"), le racisme ("Express Yourself"), la drogue (Dopeman) et les filles faciles (I Ain't tha 1). Straight Outta Compton tourna une page dans l'histoire de Hip Hop en popularisant un nouveau genre, le gangsta rap. Un mois après la sortie de cet album, Dr Dre et Dj Yella produisent le premier album de Eazy-E, Easy-Duz-It. Après ces deux énormes succès, Dr Dre est chargé de produire tous les albums solo des artistes du label, dont : JJ Fag (Supersonic), Michel'le (Michel'le), The D.O.C. (No One Can Do It Better) et celui de Jimmy Z (Muzical Madness).





Death Row Records



Après l'album Efil4zaggin (1991), il revoie ses négociations avec Eazy-E et leur manager Jeryll Heller se soldent par un refus, ce qui conduit Dr. Dre à quitter le groupe en compagnie de D.O.C et de sa petite amie Michel'le. Par la suite, Dr. Dre s'associe avec Suge Knight pour monter son propre label, Death Row Records.



Le premier album de Dr. Dre, The Chronic sort en 1992 sur lequel apparaît pour la première fois Snoop Dogg. Ce dernier fait alors partie du groupe 2-1-3 avec Warren G (demi-frère de Dre) et Nate Dogg, le cousin de Snoop . Grâce aux singles « Nuthin' But a 'G' Thang », « Let Me Ride » (qui fut primé par un Grammy Award[14]) et « Fuck With Dre Day » (où Dr. Dre règle ses comptes avec Eazy-E et Tim Dog)album devient multi disque de platine[16] et se place dans le top 10 des albums les mieux vendus aux États-Unis en 1993Peu de temps après, Dre travaille sur l'abum Doggystyle de son protégé Snoop Doggy Dogg, l'album devient n°1 du classement Billboard 200. En 1995, Knight demande à Dr Dre d'annuler l'enregistrement de son nouvel album solo, The Chronic 2, pour permettre à toute l'équipe de travailler sur celui de leur nouvel artiste 2pac. La chanson California Love était prévue pour The Chronic 2.





Aftermath Entertainment



Suite à son départ de Death Row Records, il décide de s'exiler à Philadelphie, où il sympathise avec le groupe The Roots, et rencontre de nombreux jeunes talents (Mel-Man, Last Emperor, Eve, Maurice Wilcher) ainsi que Scott Storch, ancien membre de The Roots.



De retour en Californie, il forme un nouveau label, Aftermath Entertainment. Sur la première compilation sortie fin 1996, Dr. Dre Presents... The Aftermath, il tente de changer son image avec « Been There, Done That ». L'album n'obtient pas un très grand succès, mais devient tout de même disque de platine[19].





Eminem, un nouveau succès



Avec ce premier revers, les doutes viennent le hanter, d'autant que sa collaboration avec le groupe de Nas, The Firm, a également eu du mal à décoller. Dre est alors tombé sur la démo d'un jeune rappeur de Détroit du nom d'Eminem. The Slim Shady LP connaît le succès.



C'est ainsi que quelques mois plus tard nait "chronic 2001". Epaulé par Mel-Man à la production ainsi que de Hittman et Eminem pour l'écriture des textes, il a pu se concentrer sur la réalisation et la structure de l'album, utilisant les featurings d'anciens partenaires de rimes de façon à ce que le LP ne connaisse aucun temps mort. L'album remporte un grand succès, il se place n°2 du classement Billboard 200 et devient multi disque de platine[22]. Sur le morceau « Forgot About Dre », Dre répond à ses détracteurs qui disaient sa carrière terminée en affirmant que lorsqu'un artiste n'arrive pas à vendre ses albums, c'est Dr. Dre - le docteur - qu'on lui conseille.



Pour fêter le succès de l'album, Dre organise une tournée The Up in Smoke Tour avec les rappeurs Snoop Dogg, Eminem, Nate Dogg et Ice Cube.



Il produit ensuite la quasi-totalité du deuxième album de Eminem The Marshall Mathers LP et par la suite produit pour des artistes comme : Busta Rhymes, Jay-Z, Eve, Mary J. Blige, Gwen Stefani, Burt Bacharach... Il a été élu deuxième artiste derrière le groupe U2 ayant gagné le plus d'argent en 2001.



Il a assuré la production des albums Get Rich Or Die Tryin de 50 Cent, Encore d'Eminem, Buck the world de Young Buck, etc. Dre a aussi produit le morceau How We Do de son nouveau protégé The Game en 2005Dans une interview pour le magazine Rolling Stone en avril 2005, Kanye West a déclaré que Dr Dre était l'un des plus grands artistes de tous les temps



Dr. Dre a annoncé qu'il sortirait un dernier album personnel, intitulé Detox. Lors des MTV Video Music Awards 2007 à Las Vegas, Dr. Dre en entrant sur scène affirme « Detox is coming ». Cette annonce fut faite aux côtés de Mary J. Blige qui lui rendait hommage pour sa carrière de rappeur et de producteur. Selon les récents dires de Snoop Dogg, Detox serait terminé et n'attend plus que Dr. Dre finalise la tracklist pour sortir.





Dr. Dre et ses ghostwriters



Le premier rôle de Dr. Dre n'a jamais été véritablement rappeur. Il est clairement un producteur de musique en premier lieu. Ainsi il est courant qu'il fasse appel à des nègres littéraires (ghostwriters en anglais) qui lui écrivent ses textes.



Il est important de savoir que les livrets qui accompagnent les albums de musique américaine ne donne habituellement pas le nom précis du parolier d'une chanson. En effet toute personne participant à une chanson est officiellement crédité comme auteur ("writer"), même s'il n'a rien à voir avec les paroles.



Pour ses textes, Dr. Dre demande à des rappeurs de son entourage de s'en occuper comme il l'explique dans une interview du magazine américain Scratch.





Entrepreneur



En juillet 2008, Dr Dre a sortit ses casques audio hautes performances, les Beats by Dr. Dre. Ils sont fabriqués par la société Monster. Il a aussi prévu de se lancer dans les spiritueux avec le cognac "Aftermath Cognac" et la vodka "Aftermah Vodka" qu'il devrait sortir en même temps que son album Detox.

22/08/2009



Tupac Amaru Shakur, né Lesane Parish Crooks (16 juin 1971, New York, NY - 13 septembre 1996, Las Vegas, NV) également appelé 2Pac, Pac, Makaveli, Makaveli (Tha Don), MC New York, était un rappeur et acteur américain. Il a appartenu aux groupes : One Nation Outlaw Immortalz/Outlawz, Digital Underground, Thug Life.


Il est l'un des rappeurs ayant vendus le plus d'albums dans l'histoire du Hip Hop avec plus de 75 millions d'albums vendus selon le World Guiness Book 2004, dans lequel il a été classé comme "Meilleur Vendeur d'album du Hip Hop" (dont 50 millions aux États-Unis). Son succès a largement contribué à l'explosion commerciale mondiale du rap au cours des années 1990. Son charisme, sa fantaisie, son flow, ses paroles travaillées et sa mort prématurée en ont fait l'une des icônes majeures de ce genre musical, et une franchise rentable : il est l'un des artistes qui a sorti le plus d'albums après sa mort, il est classé 8e meilleur vendeur d'album posthume tout style confondus, dépassant ainsi Bob Marley et bien d'autres.


Tupac meurt en septembre 1996, des suites de ses blessures, après que des coups de feu eurent été tirés sur lui. Les raisons de cet assassinat sont discutées.



Biographie


Enfant de deux membres des Black Panthers, Tupac Amaru Shakur voit le jour à New York. Ses parents se séparent avant même sa naissance et il se retrouve chez sa mère avec sa sœur. La famille déménage régulièrement pendant son enfance, luttant contre la pauvreté. Il réussit tout de même à être accepté à la prestigieuse Baltimore School of the Arts alors qu’il est adolescent. C’est lors de son séjour à l’école que son côté créatif s’épanouit alors qu’il commence à composer des pièces de rap et à jouer au théâtre. Il n'obtient toutefois pas son diplôme puisque la famille part pour la Californie et s’installe à Marin City alors qu’il est âgé de 17 ans. Au cours des années qui suivent, il vit dans la rue et fraie avec les petits criminels. Il fait finalement la connaissance de Shock-G, leader de Digital Underground. Le groupe d’Oakland décide de l’embaucher comme danseur et technicien.


En tournée, il en profite pour développer son propre matériel. 2Pac fait une première apparition sur disque : « This Is an EP Release » de Digital Underground qui est lancé au printemps 1991. On peut aussi l’entendre sur leur second album, «Sons of the P. ». L’année suivante, il lance son premier album en solo, « 2Pacalypse Now». Le disque remporte un succès grâce au bouche à oreille alors que la pièce « Brenda’s Got a Baby » atteint le Top 30 R&B. Le disque finit par atteindre la certification or. Toutefois, ses textes crus et vulgaires lui valent la critique du vice-président Dan Quayle et de groupes de parents.


La notoriété de Shakur est grandement accrue par son rôle dans « Juice » d’Ernest Dickinson. Ce rôle lui en vaut un second dans « Poetic Justice » de John Singleton dans lequel il joue aux côtés de Janet Jackson. Avant que le film n’arrive en salle, 2Pac a déjà lancé son deuxième album, « Strictly 4 My N.I.G.G.A.Z. », qui atteint la certification platine en plus de poindre au quatrième rang du palmarès R&B. À la fin de 1993, on le voit dans le film de basket-ball « Above the Rim ».



New York 1994


Le 30 novembre 1994, à 12:20, Tupac et son entourage (trois hommes), incluant Stretch Walker du groupe Live Squad, un ami proche, et son manager Freddie Moore, entrent dans un building. En sortant d'un bureau, trois hommes commencent à suivre l'entourage de Tupac avant qu'ils n'arrivent aux ascenseurs. C'est à ce moment qu'ils sortent leurs armes à feu et volent les bijoux de Tupac. Dans la lutte, Tupac sera touché cinq fois tandis que son manager sera touché une fois. Les voleurs descendent alors avec 40,000 $ de bijoux. Moore pourchasse les voleurs, mais il s'écroule avant. Tupac est traîné jusque dans l'ascenseur et là, arrivé en haut, il tombe sur de vieilles connaissances, à savoir Notorious B.I.G et Puff Dady. Tupac décrira plus tard la scène comme très étrange. Il a dit que personne n'avait bougé le petit doigt pour l'aider, et qu'ils le regardaient fixement comme s'ils étaient étonnés qu'il soit encore en vie.


Il a été touché cinq fois par balles, dont deux fois à la tête. Miraculeusement il a survécu et a été transporté dans l'ambulance où a été prise une des plus grandes photos qui n'est jamais été prise sur lui. Couvert de sang et de bandages, il a fait un doigt au photographe. Il est ensuite emmené au département de trauma de Bellevue. À la surprise générale, Tupac sortira moins de trois heures après sa chirurgie prétendant qu'il craint pour sa vie.


Le peu de temps durant lequel il est resté en prison, les détenus disaient que c'était les hommes de Biggie qui avaient essayé de le tué. Le cousin de Tupac a même été témoin des tireurs qui se vantaient qu'ils venaient de le tuer.



Tupac et la justice...


Malgré ses critiques favorables tant sur le plan musical que cinématographique, il commence à rencontrer des problèmes avec la justice. Alors qu'avant de commencer sa carrière de rappeur, il n’avait pas de dossier criminel, il est arrêté en 1992 après avoir été impliqué dans une dispute qui s’est terminée par un échange de coups de feu au cours duquel un garçonnet de six ans est tué par une balle perdue. Les accusations seront toutefois abandonnées. 2Pac tourne dans le film « Menace II Society » en 1993 quand il s’en prend au réalisateur Allen Hughes, on le condamne à 15 jours de prison au début de 1994. La sentence arrive après deux autres incidents d’importance. En octobre 1993, il est accusé d’avoir tiré sur deux policiers d’Atlanta qui n’étaient pas en service. Les accusations sont abandonnées, mais dans les mois qui suivent, il est accusé en compagnie de deux membres de son entourage d’avoir agressé sexuellement une fan. En 1994, il est reconnu coupable d’agression sexuelle. Le lendemain du verdict, deux individus non identifiés tirent sur lui, alors qu’il se trouve dans le lobby d’un studio d’enregistrement de New York. Il s’en tire pour ensuite avoir une condamnation à quatre ans et demi de prison le 7 février 1995.


Il est en prison quand son troisième album, « Me Against the World », paraît en mars. Le disque devient directement numéro un, faisant de 2Pac le premier artiste à décrocher une première position tout en purgeant une peine d’emprisonnement.



Death row Record


Shakur finit par ne passer que huit mois en prison grâce à Suge Knight de Death Row Records qui demande à ce qu’il soit libéré sur parole contre une caution de 1,4 million de dollars. Avant la fin de l’année, il est sorti de prison et commence à travailler sur son premier album pour Death Row. Le 30 novembre 1995, un an après l’attentat de New York, Walker est assassiné à la façon des gangsters dans le Queens.


Le premier album de 2Pac chez Death Row, « All Eyez on Me », est le premier double album de l’histoire du hip-hop qui soit composé uniquement de titres originaux. Le disque entre en première position quand il est lancé en février 1996 et est certifié quintuple platine au cours de l’automne. Bien qu’il ait un nouvel album couronné de succès, Shakur commence à se lasser du hip-hop et se concentre de plus en plus sur le cinéma. Au cours de l’été 1996, il tourne deux films, « Bullet » et « Gridlock'd ».



Las Vegas 1996



20h39 : Mike Tyson gagne par KO contre Bruce Seldon au MGM Grand Hotel, à Las Vegas où Tupac assiste au match.


20h45 : Tupac quitte les lieux et se bagarre contre un "Crip"(membre d'un gang appelé du même nom), la bagarre est filmé par les caméras de surveillances. La sécurité intervient. Un "Crip" est arrêté et interrogé mais relâché de suite, la police n'a pas prit son nom..


20h55 : Le personnel de Death Row quitte le MGM et s'arrête au Luxor Hotel sur Las Vegas Strip où ils repartent dans la maison de Suge Knight au Sud-Est de la ville.


Temps inconnu : L'entourage de Death Row quitte la maison pour le Club 662 de Suge, situé à 10 blocs Est de Las Vegas Strip au 1700 E. sur la route de Flamingo. Tupac et Suge roulent dans une BMW noir 750.


± 23h10 : La BMW est arrêté par la police en bicyclette sur Las Vegas Strip car ils n'ont pas de plaques d'immatriculation sur la voiture (les plaques sont sur le coffre) ils ne reçoivent aucune amende.


23h15 : Sur la route de flamingo, près de l'intersection de Koval Lane, une Cadillac s'approche du côté passager de la BMW. Selon un témoin, deux hommes sont sortis de la Cadillac et ont tirés à treize reprises sur la BMW à moins de 4 mètres de distances.


Tupac qui était du côté passager est touché à quatre reprises, dont deux blessures mortelles à la poitrine. Selon le témoin, Tupac a essayé de sauter sur les siéges arrière de la voiture comme il se faisait tirer dessus. Suge a seulement été légèrement blessé à la tête. ± 23h16 : Suge fait un demi-tour sur Flamingo, fonce à l'Ouest de Las Vegas Boulevard, tourne à gauche et va à un stop prés de l'intersection de l' Avenue Harmon.


23h16 → 23h20 : Pas moins de 20 policiers arrivent sur les lieux.


± 23h30 : Une ambulance arrive et emmène Tupac et Suge au Centre Médical. A gauche la vidéo de la caméra de surveillance, les 3 autres sont les photos de la BMW après l'attaque


Du 7 au 13 septembre : 2Pac est dans le coma.


13 septembre à 4h03 : Tupac Amaru Shakur décède de ses blessures causées par les balles.



Tatouages


2Pac avait une croix chrétienne tatouée dans le dos, cette croix est la même que celle à la base du cou du catcheur mexicain Rey Mysterio Jr.. En effet, les deux sont devenus amis à la WCW et se sont fait ce tatouage en même temps. Sur cette croix il a écrit « EXODUS : 18 » et « Now I know that the Lord is greater than all God : for in the thing where in they dealt proudly he was above them » Tupac avait un tatouage "Makaveli" sur sa nuque, il représentait son surnom. Il avait, au dessus des abdominaux, tatoué « 50 Niggaz » avec un AK-47, cela représente chaque niggaz des 50 états. Sur son ventre, il a taoué « THUG LIFE » avec le I en forme de balle. Sur son pectoral droit il s'est tatoué "2Pac". Sur son gauche il a tatoué une tête de mort avec écrit dessus « HEARTLESS » et « Only fear in death is reincarnation » Sur son bras droit il a tatoué « 2.DIE.4 » avec une tête Egyptienne. Sur son épaule droite une tête de mort est représentée. Sur l'extérieur de son avant-bras droit il s'est tatoué « NOTORIUS » en vieilles lettres anglaise Sur l'extérieur de son avant-bras gauche, "OUTLAW" est tatoué. Sur son épaule gauche il a une panthère noire (Black Panthers). Sur son biceps droit, il a mis Jésus avec écrit “Only God can judge me” Sur son avant bras droit, il y a un dessin avec écrit "Trust Nobody". Dans le dos il a inscrit "Ballin" Un peu au-dessus un visage qui pleure est représenté avec marqué "Cry Later" De l'autre côté un visage qui sourit avec écrit « Smile Now » Au-dessus de la croix il a fait tatouer "Fuck The World" Vers l'aisselle il a MOB » pour Money Over Bitch Et enfin sur sa nuque il a aussi mis « Boss Playaz » avec une couronne.

03/05/2009

Le Rap: Une culture avant tout



Le rap est un genre musicale appartenant au mouvement culturel HiP-HoP apparu au début des années 1970 aux Etats-Unis.

Aux premières heures les MC, (masters of ceremony, maîtres de cérémonie) servaient juste à soutenir les DJ, et les parties rappées étaient simplement appelées MC-ing.


Le rap est interprété comme le rétroacronyme des expressions anglaises rhythm and poetry ou rock against police (dû à une rébellion de jeunes des années 1980 contre la police). Ou encore comme une utilisation du verbe anglais "to rap" signifiant "parler sèchement".


Le rap comme le reste de la culture hip-hop cumule un aspect festif, hédoniste et un aspect contestataire. Les thèmes abordés varient selon les genres et ont évolué selon les époques. Comme la soul et le funk dont ils s'inspirent, les textes traitent des sujets communs à toute la musique populaire occidentale c’est-à-dire la vie quotidienne, l'amour ou le sexe.
De nombreux groupes de rap ont également des textes à vocation contestataire ou politique qui les rapprochent du punk et de la poésie de la beat generation. On peut citer le groupe américain Public Enemy ou le groupe français Assassin.
La première chanson de ce genre est The Message écrite par Melle Mel et chanté par Grandmaster Flash. Ces textes, parfois très virulents contre les symboles du pouvoir, la police ou la justice ont stigmatisé le rap pour une partie de la population. Pour David O'Neill, le succès de The Message a favorisé en France une conception très politisée du rap contrairement à des racines américaines plus hédonistes .Les critiques violentes sont en fait assez minoritaires et l'aspect contestataire se limite le plus souvent à une dénonciation qui passe par les descriptions des problèmes sociaux tels que le racisme, la pauvreté, le chômage, l'exclusion. En réaction contre la dramatisation de certains paroliers, des rappeurs abordent la vie quotidienne des quartiers populaires d'un point de vue positif.
Une thématique récurrente, notamment dans le gangsta rap, tourne autour de la société de consommation et des symboles du pouvoir, comme les femmes, les voitures ou les armes à feu. Les rappeurs jouent sur ces fantasmes et se construisent des personnages en général sans lien avec leur vraie personnalité et leur quotidien réel. Des critiques ont été faites contre ces textes qualifiés de sexistes, matérialistes ou prônant la violence, par des hommes politiques et par une partie du milieu rap.
Les religions sont également présentes comme les autres positions philosophiques possibles ( agnosticisme, athéïsme, les trois monothéismes abrahamiques dans le rap américain ou français (ainsi que le déisme, l'animisme et les kamites ou l influence de l'islam dans la zulu nation).


Les rythmes de la musique du rap comme les paroles sont souvent des rythmes 4/4 ou 2/2 avec un caractère syncopé marqué rappelant celui de certaines formes de funk, dont le rap des premiers temps était d'ailleurs fortement inspiré.
Ce style a été amené de manière prédominante par les musiques soul et funk, lesquelles répétaient tout au long des morceaux leurs rythmes et leurs thèmes musicaux. Dans les années 1960 et 70, James Brown jette les bases sur lesquelles sera fondé le rap : une musique rythmée (ses enregistrements sont encore aujourd'hui une source de samples inépuisable pour les DJ), un style de chant saccadé, parfois parlé ou crié et des textes véhiculant une forte identité et des revendications sociales ou politiques (en particulier Say It Loud, I'm Black And I'm Proud qui devient un véritable hymne de la communauté noire américaine). C'était le parfait tremplin pour pousser les MC à écrire leurs rimes. C'est d'ailleurs toujours ce qui attire le plus dans le rap : l'emphase mise sur les paroles et la prouesse de leurs élocutions.
Dans le rap (instrumental), les DJ (ou disc jockeys) et les producteurs sont libres d'expérimenter avec la création de morceaux instrumentaux. Les producteurs peuvent prendre des sources sonores assez "diverses" (comportant des voix etc ...).


L'instrumentation rap découle de la musique disco, funk et R&B, à la fois sur le plan de l'équipement sonore et des albums échantillonnés. Alors que le mixage réalisé par les DJ disco et de clubs avait pour but de produire une musique continuelle avec des transitions discrètes entre les morceaux, celui réalisé par Kool DJ Herc à lui donné naissance à une pratique visant à isoler et à étendre les seuls breaks en les mélangeant entre eux avec deux copies du même morceau. À l'origine, les breaks (ou breakbeats) étaient les transitions à l'intérieur d'un morceau, composées surtout de percussions. C'est ce qu'Afrika Bambaataa décrivit comme « la partie du disque qu'attend tout le monde... où ils se laissent aller et font les fous » (Toop, 1991). James Brown, Bob James et Parliament - parmi d'autres - ont longtemps été des sources populaires pour les breaks. Sur cette base rythmique, on pouvait ajouter des parties instrumentales provenant d'autres albums (et beaucoup l'ont fait). L'instrumentation des premiers samples utilisés est la même que celle de la musique funk, disco ou rock : voix, guitare, basse, clavier, batterie et percussions.
Alors que l'originalité de la musique rap provenait principalement des breaks des albums du DJ, l'arrivée de la boite à rythmes (appelée en anglais beat box ou drum machine) a permis aux musiciens du rap d'intégrer des fragments originaux à leur musique. Les sons de la boite à rythme étaient joués soit par-dessus la musique produite par le DJ, soit seule. La qualité des séquences rythmiques est progressivement devenue centrale pour les musiciens de rap, car ces rythmes étaient la part la plus dansante de leur musique. En conséquence, les boites à rythme ont rapidement été équipées pour produire des kicks (sons de grosse caisse) avec une basse puissante et sinusoïdale en arrière-plan. Cela a permis d'émuler les solos de batterie bien produits de vieux albums de funk, de soul et de rock datant des années 1960 et 70. Les boites à rythme avaient de plus un stock limité de sons prédéterminés incluant des cymbales, des grosses caisses, des caisses claires et des toms.
L'introduction des échantillonneurs (ou sampleurs) a changé la manière dont le rap était produit. Un échantillonneur permet d'enregistrer et de stocker numériquement des petits passages sonores provenant de n'importe quel appareil disposant d'une sortie électrique, comme une platine-disque. Les producteurs ont donc pu échantillonner les sons de batterie des albums de leur jeunesse. Plus important encore, ils ont pu sampler des sons de cuivre, de basse, de guitare et de piano à ajouter à leurs rythmes. Et le rap avait finalement son orchestration au grand complet.
Le caractère dur et énergique des sonorités de la musique rap, souvent assez éloignées du son plus organique des autres genres musicaux, constituent un obstacle à la reconnaissance du genre en tant que forme artistique à part entière. Même les groupes de rap ayant un orchestre utilisent souvent les samples et le son dur et énergique des machines pour créer leurs rythmes en studio (lors de concerts, ils les recréent habituellement avec un orchestre). Le rap est l'objet d'une méprise répandue selon laquelle les samples et les boites à rythme sont des techniques pour musiciens paresseux ou encore qu'ils ne sont qu'une pâle compensation pour un « véritable » orchestre (cette considération étant d'ailleurs courante pour toute musique faisant usage de ces techniques). Dans les faits, les producteurs de rap sont souvent à la recherche d'un timbre, d'une texture et d'une fréquence précis pour leur sample et leur séquence rythmique. Un batteur jouant en direct le break de Funky Drummer de James Brown ne peut se substituer à son sample. Toutefois, on peut noter ces dernières années une tendance de retour vers les instruments originaux avec des musiciens et producteurs tels que Timbaland, Outkast, The Roots et The Neptunes.


Le flow est la manière dont le rappeur chante. En effet, une même phrase peut être rappée d'un nombre infini de manières. Il est en général plus rapide et plus rythmé que les autres types de chant. Le flow peut se concentrer sur le rythme, se rapprocher de la parole ou plus rarement d'une mélodie. La mode actuelle en ce qui concerne les flows est de "surprendre" l'oreille de l'auditeur en utilisant des rythmes ternaires, dansants et changeants. Les rappeurs américains utilisent ce genre de procédés pour garder l'attention de l'auditeur même si celui-ci ne comprend pas les paroles, et ce dans le but de se vendre internationalement. Cependant, des artistes, comme Sinik en France, possèdent un flow strictement linéaire (lorsque le rapeur place systématiquement le même nombre de syllabe, souvent 4, par pulsation, ce qui est souvent perçu comme étant répétitif et monotone). Dernièrement, T.I. est revenu à ce genre de flow, notamment dans le très populaire Live your Life (featuring Rihanna), qui sera néanmoins numéro 1 U.S. Le flow dépend aussi de la voix et des intonations du rappeur. Les procédés poétiques classiques tels les métaphores, allitérations et assonances sont utilisées massivement. L'argot est souvent utilisé


Le rap semble formellement se rapprocher de la culture africaine dont se réclame le mouvement hip-hop. Le chant scandé du MC évoque en effet le griot, poète et musicien qui chronique la vie quotidienne ou est invité à chanter lors des célébrations (ex : mariage). De même, le retour à une musique essentiellement basée sur le rythme plus que sur la mélodie ramène aux polyrythmies de percussions africaines.
Une grande partie des premiers DJ et MC sont d'origine jamaïquaine. Les sound systems jamaïcains ont donc eu un rôle dans l'apparition du rap dans les ghettos Noirs américains.


L'ancêtre le plus proche du rap est le spoken word (« mot parlé »), apparu au début des années 1970 avec quelques groupes confidentiels dont les Last Poets ainsi que Gil Scott Heron. Il s'agit à cette époque de la déclamation de discours sur des rythmes battus par des tambours africains avec la négritude comme thème de prédilection.
Le Hip-Hop, lui, est né en 1974 avec DJ Kool Herc, et les premiers raps étaient réalisés par des MC (Maîtres de Cérémonie) qui faisaient des rimes toutes simples pour mettre l'ambiance en soirée.
Le premier morceau de rap proprement dit, King Tim III du groupe Fatback Band, voit le jour en 1979.
En 1979, quelques mois après, le premier tube rap sort en 45 tours, c'est Rapper's Delight du Sugarhill Gang. Les rappeurs y sont accompagnés par un orchestre funk et il ne s'agit que d'une vulgaire caricature de la révolution qui se prépare dans les rues New Yorkaises. On peut noter aussi la parution de Magnificient Seven en 1980 du groupe punk anglais The Clash.
En 1982, The Message de Grandmaster Flash fut la révolution annoncée. Il s'agit du premier tube hip hop, une culture de rue qui était alors composée principalement de danse et de DJ-ing. Il est d'ailleurs curieux que, malgré le fait que ce soit le rappeur Melle Mel qu'on entend sur l'enregistrement, le titre est crédité du nom de Grand Master Flash (le DJ - concepteur sonore). Le rappeur n'avait pas le rôle de premier plan qu'il a aujourd'hui. Les rappeurs américains tel que Run DMC critique le racisme des blancs dans leurs chansons, la majorité des auditeurs sont alors des noirs. C'est Puff Daddy, qui a calqué la musique rap sur les chants doux très en vogue chez les blancs aux USA afin de conquérir le marché blanc.
Les années 1980 furent celles de l'explosion du rap avec des groupes politiques comme Public Enemy ou entertainment comme Run-DMC. Dans la lignée du Do It Yourself des punks New-Yorkais (le hip hop fut d'abord surnommé le « punk noir »), les rappeurs rappaient sur des rythmes synthétiques et brutaux, issus de boîte à rythmes bon marché).
Il s'agit d'une véritable musique populaire de rue qui développait ses propres thèmes : d'une part sous l'influence de la Universal Zulu Nation (ou plus communément appelée Zulu Nation) d'Afrika Bambaataa qui voyait dans le hip hop le moyen d'éloigner les jeunes des drogues et des gangs et d'émuler leur créativité, d'autre part en tant que témoignage d'une vie difficile (rap "hardcore").
Initialement issu des quartiers défavorisés, le rap à ses débuts est souvent un exutoire au mal-être et aux revendications des jeunes qui les habitent. Les propos violents ou crus sont fréquents, volontiers provocateurs (Fuck tha Police de NWA ou C'est clair de NTM). Le rap est donc accueilli par le grand public plus comme un phénomène social que comme une forme artistique à part entière.


La fin des années 1980 est désignée comme l'âge d'or du rap. À New York, la guerre des crews (« équipes ») se termine. Les crews réunissaient des rappeurs (souvent des dizaines) du même quartier, réunis autour d'un producteur charismatique. Le plus célèbre était le Juice Crew de Queensbridge, emmené par le célèbre Marley Marl à qui on attribue l'invention du sampling (échantillons extraits d'autres morceaux puis inclus dans les boucles). Le Juice Crew a fait de nombreux beefs (luttes) avec les lyricists (paroliers) des autres quartiers. On se souvient surtout de KRS-One, du South Bronx, qui a osé défier le Juice Crew par chansons interposées dont le célèbre The Bridge is Over qu'il est venu chanter devant eux dans une salle de Queensbridge.
L'âge d'or, c'est donc l'émergence à New York des duos DJ-MC comme Gang Starr (DJ Premier et Guru), Eric B & Rakim ou Pete Rock & CL Smooth qui continuent l'œuvre de Marley Marl ; et en Californie d'une nouvelle scène Gangsta avec surtout les Niggaz With Attitude(NWA).
Attardons nous sur ce groupe de Los Angeles formé de Dr Dre, Ice Cube, Eazy-E, Mc Ren et de Dj Yella principalement. Ce groupe formé en 1986 et sévissant jusqu'en 1991 a révolutionné le rap. En effet alors que le rap new-yorkais produit un rap funky ou conscient, les NWA créent le rap gangsta. Il s'agit de raconter leur vécut: les violences policières, les guerres de gangs, et de représenter leur ville Compton. Leur album "straight outta compton" est classé comme un monument du hip hop. Ce groupe permet à la scène rap de la côte ouest d'avoir une visibilité médiatique. Cela est plutôt réussi puisque jusqu'au milieu des années 1990 le rap de Los angeles domine[non neutre] l'actualité hip hop (avec les premiers albums solos de Dr Dre en 92, de 2pac en 91, de Snoop Dogg en 93, Tha dogg pound composé de Daz Dillinger et Kurupt en 95 etc...) pendant toute cette période avec le Gangsta rap et le G-funk (sample de funk de la côte ouest) avec leur histoires de gangsters, de guerre de gang, de soirées et de barbecues.
Mais le rap de l'est ne baisse pas les bras en sortant parmi les meilleurs albums de rap de tous les temps pendant cette période. Nous citerons des artistes issus du Juice Crew comme NAS avec Illmatic en 1994 ou Mobb deep ("The Infamous" en 1995), le Wu Tang Clan en 1993 avec "Enter the Wu tang 36th Chambers", The Notorious B.I.G. en 1994 avec "Ready to die". Mais New-York produit un rap bien plus sombre faisant le récit de la dure réalité des rues du Queens, du Bronx et de Brooklyne. C'est Pdd qui révolutionne une nouvelle fois le rap new-yorkais en mettant un peu de fête et en samplant de la funk qui permet à Notorious B.I.G. d'avoir une énorme couverture médiatique et de rivaliser avec les rappeurs de Los Angeles.
Il s'en suivra d'ailleurs une guerre entre est et ouest du à la rivalité entre 2pac et Notorious big. Celle-ci se termine par la mort prématurée des deux protagonistes, assassinés en 1996 pour le premier et en 1997 pour le second. Cette date marque la fin d'une époque pour le hip hop old school (vieille école).


Le rap est devenu un courant musical très à la mode et des quantités très importantes d'argent sont en jeu. Des radios spécialisées sont apparues mais privilégient les artistes « grand public » dont la promotion est assurée par les majors et aboutissent à une certaine homogénéité au détriment des artistes indépendants. Certains font remarquer que le rap est depuis le début une musique grand public qui comme tous les genre, contient en son sein des artistes commerciaux et d'autres plus indépendants et peut-être plus créatifs.
Les évolutions du rap sont nombreuses. On peut parler par exemple de « hip-hop instrumental » ou "abstract hip-hop" (RJD2, Big Dada, DJ Krush), une musique très élaborée qui se base sur la rythmique Hip-Hop. Le rap s'inspire et se mélange aussi aux autres genres jusqu'à brouiller les frontières : rock et métal avec la fusion et le rapcore, trip-hop avec l'abstract hip-hop musiques traditionnelles ou encore électronique.